C'est au huitième siècle que la bataille de Roncevaux, qui emporta les meilleurs chevaliers de Charlemagne, dont Roland, se produisit. Trois siècles plus tard, au onzième siècle, la chanson de Roland est composée ayant pour but de raconter l'histoire du preux chevalier. Aujourd'hui, dix siècles après la parution de ce poème épique, la chanson m'est racontée sous forme de pièce de théâtre. Effectivement, le dix-huit février dernier, en soirée, je suis allé voir la pièce Roland, la vérité du vainqueur1 interprétée par Le Théâtre De La Pire Espèce dans la salle Germaine-Guèvremont du Cégep de Saint-Jérôme. Je vous donnerai donc ma critique sur cette pièce à propos de leur réussite autant au niveau visuel qu'au niveau sonore tout en passant par le ton de voix des artistes qui serait un point à améliorer.

En premier lieu, j'ai trouvé le décor très réussi et vraiment créatif, je n'avais jamais vu quelque chose dans ce genre. Ce qui ressortait de l'ordinaire était tout le jeu d'ombres créé par les acteurs avec des projecteurs à l'aide d'objets qui étaient des fois que de simples morceaux de papier découpés en une certaine forme. De plus, tout cela était projeté sur des draps suspendus qui formaient un livre, j'ai trouvé l'idée très bonne. En outre, il y avait une boîte avec un ruban qui défilait lorsqu'une manivelle était actionnée, donc une histoire était projetée sur le livre. Ça donnait vraiment un support visuel génial! Le tout était accompagné d'un fond sonore judicieusement choisi pour chaque moment de la pièce, plus précisément palpitant et excitant pour donner du suspens lors des moments haletants. Christian Saint-Pierre, de Voir Montréal résume bien mes pensées en parlant de la pièce: « Le voyage est d’un magnétisme et d’un humour irrésistibles. La musique est épique à souhait. Une captivante relecture de l’œuvre.»2 Roland, la vérité du vainqueur est une pièce de théâtre très amusante visuellement et la trame sonore l'accompagne parfaitement.

En second lieu,