Critique reviens moi
Briony a 14 ans en 1935. Elle adore écrire des histoires et est issue d'une famille anglaise très riche. Elle passe son été dans le manoir familial entourée de sa soeur Cecilia (Keira Knightley), de sa mère, son frère et du fils du gardien, Robbie (James McAvoy),. Robbie et Cecilia s'aiment mais se cachent et Briony, ne comprenant pas leur petit jeu, en arrive à accuser Robbie d'un crime affreux. Celui-ci est alors emprisonné et séparé de Cecilia. Les années passent et ses trois-là vont être pris dans l'enfer de la guerre.
Ce n'est pas une histoire d'amour, enfin pas directement. Sans dénigrer l'amour que se portent Robbie et Cecilia et le fait que ce soit l'un des moteurs du film, l'accent est davantage mis sur Briony et son mensonge qui lui pèse et qui façonne sa vie, ses relations avec les autres. C'est également un film littéraire, adapté d'un livre (An atonement de Ian McEwan)et filmé comme tel.
Le rythme est cassé, faux, on alterne moments rapides et moments très lents. Personnellement, cela m'a ennuyé au début. Je ne pense pas que l'exposition des évènements qui ont amené le mensonge aurait dû durer 40 minutes. La musique est plutôt bonne et certaines scènes sont vraiment réussies.
Maintenant, comme je l'ai dit, dans un vrai film de Lover, l'histoire d'amour passe en premier. Ici, elle n'est qu'une des conséquences du mensonge initial et cela en diminue son impact, sa portée.
Il nous reste la fin, très réussie, émouvante et inattendue mais qui aurait gagné à être précédée d'un film du même