Critique sur la pi ce l AVARE
1. Critique d’Horace
2. Critique de l’Avare
3. Texte d’invention
3. Critique théâtrale de l’Avare de Molière revisité par Gianni Schneider
L’Avare vogue sur les flots et sombre en mer
Nous voici immédiatement immergé dans l’univers maritime imaginé par Gianni Schneider pour cette pièce indémodable de Molière. Créée en 1668 et jouée plus d’une centaine de fois en Europe, l’enjeu n’est pas gagné, mais le trépignant metteur en scène réussi l’exploit et la surprise est au rendez-vous. Se frottant pour la première fois à cette illustre comédie classique, Gianni Schneider nous offre une relecture épatante, efficace et résolument contemporaine. Sa mise en scène original et moderne démontre avec clarté que la satire de Molière s’adresse sans conteste aux hommes d’aujourd’hui et à notre société consumériste.
Rien à contester, après le succès rencontré au Théâtre Kléberg-Méleau en décembre 2014, Gianni Schneider et sa troupe font mouche tous les soirs au Théâtre de Carouge devant un public de tout âge et ravi. Cette incontournable pièce de Molière, célèbre dramaturge du XVIIème siècle, dénonce les relations entre bourgeois et noble. Jean-Baptiste Poquelin s’est évertué à dépeindre les mœurs de son temps en exposant leurs défauts. Même s’il reprend La Marmite de Plaute, Molière n’est pas dépourvu de talent. Bien au contraire, il fait preuve d’une immense maîtrise du texte et d’un ingénieux jeu scénique, qui procure davantage le rire. Cette comédie satirique, en cinq actes, raconte l’histoire du richissime Harpagon, un avare tyrannique, qui est obnubilé par son pécule et par la peur de le dépenser. Les scènes se déroulent dans sa propre maison. Cet homme obsédé par le maintien de son rang social est prêt à tout sacrifier; même le bonheur de ses enfants, pour son cher argent. Il est disposé à épouser la prétendante de son fils, Cléante, afin de s’offrir une nouvelle jeunesse. Il tente de marier sa fille, Elise, avec un vieillard fortuné pour