Critique sur un livre
Darkfever est le roman d’ouverture du cycle et va monter en puissance lentement pour devenir passionnant. Il faut cependant être patient parce que le début du roman semble nous emmener sur une voie déjà bien empruntée. Jugez plutôt. MacKayla Lane est une jeune femme qui a mené une vie tout à fait tranquille et totalement futile en Géorgie lorsque la mort brutale de sa soeur à Dublin bouleverse sa vie et l’oblige à découvrir ce qu’elle est. Le récit est raconté à la première personne et ce premier tome va montrer son évolution vers une sorte de guerrière qui botte le derrière à tous les méchants. C’est tout simplement le principe d’une série paranormale sur deux actuellement : une héroïne qui se découvre des pouvoirs spéciaux et qui va se transformer complètement.
Ajoutons que Karen Marie Moning ne se contente pas de créer une héroïne au départ totalement ordinaire mais en fait une sorte de Barbie évaporée qui, à vingt deux ans, soigne son bronzage consciencieusement, se fait poursuivre par les études plutôt que l’inverse et a des dilemmes cornéliens chaque matin au moment d’assortir son top rose avec le vernis à ongle de ses orteils. L’évolution est évidemment d’autant plus intéressante que Mac n’est pas aussi sotte que sa proverbiale blondeur le laisse supposer et qu’elle va être confrontée à de