Critique sur l'histoire naturelle des morts
L’histoire naturelle des morts est un court recueil de nouvelles paru en 1949 qui provient d’une autre nouvelle qui est : Paradis perdu. Toutes les nouvelles de ce recueil traitent du thème de la mort. Ici, rappelons que l’auteur, Ernest Hemingway, était un ancien infirmier ainsi que journaliste des deux guerres mondiales. Il a donc pu être « sur le terrain » et avoir en quelques sortes une expérience très intime avec la guerre et la mort, ce qui est donc logiquement mit à l’honneur dans l’intégralité de ces nouvelles. La première nouvelle, portant le titre du recueil, pose le sujet de manière générale. En effet, nous retrouvons un médecin et un lieutenant d’artillerie qui se disputent de manière absurde sur la mort à propos d’un blessé dont les cris d’agonie rendent tout le monde fou. Tout est fait pour mettre en avant les capacités intellectuelles limitées de certains officiers (dirigeants des commandements). Le langage employé le montre, puisque on peut relever les termes « Espèce d’enc… dit-il. Enc… ». Par ailleurs, l’histoire ne justifie pas 30 pages de récit. Il n’y a pas d’action, d’intrigue ; on nous présente juste une banale et stupide dispute… un peu ennuyante il faut dire. Dans la seconde nouvelle, intitulé « Un soldat chez lui », l’auteur nous raconte les difficiles retours d’un soldat américain après la guerre de 14-18. Chez ce soldat, ses sentiments ont changés : il est dans un monde totalement décalé, et de plus, il éprouve un total désintérêt pour le monde civil. Pour lui les civils ne peuvent pas comprendre l’esprit d’un vétéran de la guerre. Il est même dit qu’il « eu pitié de sa mère.. ». Dans cette troisième nouvelle, Hemingway nous raconte la difficile et douloureuse rééducation d’un soldat blessé au front à la guerre. Il essaye ici, de décrire les handicapes ou mutilation des survivants. Il essaye aussi de nous montrer les mensonges des