Critique tdkr

3246 mots 13 pages
« On doit lui courir après. Parce qu'il est le héros que Gotham mérite et pas encore celui qu'il faut à ses citoyens. Alors on va le traquer, car il est capable de l'endurer. Parce que ce n'est pas un héros. C'est un ange gardien silencieux. Un protecteur vigilant. Un chevalier Noir. »
Par ces mots à travers le commissaire Gordon, Christopher Nolan concluait le deuxième acte de sa trilogie, The Dark Kinght, laissant présager un sombre avenir pour le Batman. Dans The Dark Knight Rises, le troisième et dernier acte concluant la trilogie, le Chevalier Noir va devoir se relever pour affronter un mal menaçant le fragile équilibre établit après la mort du procureur Harvey Dent.
Pourtant, la situation de départ n'a pas changé depuis la nuit où Batman a endossé la responsabilité des crimes du défunt procureur. Il a disparut sans réapparaitre pendant huit ans. Et pour cause, la police l'a longtemps traqué, et le mensonge sur le véritable visage de Dent et de nouvelles lois répressives ont vaincu la criminalité et instauré une paix fragile pour Gotham City.
Nolan choisit ce statut quo comme point de départ pour mieux repartir et disposer d'une plus grande marge de manœuvre pour l'intrigue et les personnages, anciens comme nouveaux. Il puise ainsi son inspiration dans le comic-book de Frank Miller The Dark Knight Returns, où un Bruce Wayne vieillissant sort de sa retraite pour endosser une ultime fois le costume de Batman. Le réalisateur fait le pari de réaliser un troisième film une nouvelle fois davantage axé sur l'émotion et l'intensité que sur l'action, toujours avec ce savant dosage de film d'auteur et de blockbuster.

Christian Bale compose donc un Bruce Wayne sur le déclin, très affaibli physiquement, et vivant en ermite dans le manoir familial avec son majordome Alfred (Michael Caine), ce qui n'est pas sans rappeler Howard Hughes, dont Chris Nolan dit s'être inspiré. Il livre sa meilleure prestation dans le rôle de Wayne/Batman, en particulier lors de ses

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