critique théatrale Hamlet
Dernièrement il m'a été donné d'assister à la pièce de théâtre Hamlet, cette pièce Shakespearienne incontournable et rendue célèbre notamment pour son monologue «To be or not to be ? That is the question», où la folie est au cœur du personnage principal, Hamlet. Fils du roi de Danemark et détrôné par son oncle, il va en effet opter pour jouer la folie que de devoir rester conscient, trop anéanti par une terrible révélation qu'il recevra de la bouche du spectre de son père défunt, lui confiant que c'est son oncle en personne qui l'a assassiné. Il fera croire que sa folie est due à l'amour qu'il a pour la belle Ophélie, mais il n'en est rien; Hamlet est rusé, et pour s'assurer que c'est véritablement son oncle qui est l'auteur du régicide, il va organiser un spectacle qui remet en scène l'assassinat de son père, afin d'observer une réaction chez son oncle qui pourrait le trahir. Hamlet, persuadé que son oncle est bien coupable (celui-ci ayant coupé court à la représentation), va chercher à se venger et va tuer ce qu'il pense être son oncle caché derrière un rideau. Mais il s’avérera qu'il s'agissait du conseiller et non le roi, ce qui valu à Hamlet un exil en Angleterre. Entre temps Ophélie se noie, Hamlet est de retour et sombre dans la folie et la vengeance, entraînant les autres personnages dans sa chute finale.
La pièce qu'il m'a été donné de voir est une réadaptation de Michel Dezoteux qui met en scène l'histoire dans un contexte plus moderne. Le texte d'origine est revisité, plus simple et provoquant, on utilise des expressions crues, les acteurs se forcent lorsqu'ils jouent et ce dans l'idée de faire ressortir au plus la folie, thème essentiel de la pièce. Hamlet étant un personnage retraçant toute la folie d'un homme qui préfère être fou que conscient, l'idée d'un scénario aux dialogues déjantés n'est pas mauvaise; mais il faut que le