Critique Vandal
Vandal
Le graffiti, un art souvent perçu comme du vandalisme, représente souvent bien plus. En effet, c'est souvent une manière de s'exprimer, de montrer ce que l'on a en soit, de le faire ressentir aux autres. Faire du graffe, c'est souvent un dessin d'instant, cela vient d'un coup et doit être exprimé. Cela est sans doute le meilleur moyen de faire ce qui nous correspond le mieux. Dans Vandal c'est ce que l'on espérait voir. Hélier Cisterne, après quatre courts métrage, décide de réaliser son premier long. Il voulait proposer une vision "multidirectionnelle de l'adolescence", pour cela il s'inspire de sa propre expérience.. Même si en réalité, c'est sans doute plus un film porté sur la rivalité entre gangs voulant s'appropriés tel ou tel territoire. Le film est centré sur la vie d'un jeune adolescent récidiviste, Chérif, rejeté par l'un de ses parents et eloigné de l'autre pendant une longue période. Dès le début du film, l'adolescent est perçu comme un délinquant risquant la prison. C'est ce qui est la cause de la subite déresponsabilisation de sa mère envers lui, qui "l'abandonne" et l'envoie chez son oncle, à Strasbourg. C'est la connaissance de son cousin qui va tout bouleversé et le plongé dans le monde du graffe de nuit, en tant que "ORK". C'est à partir de ce moment là qu'aura lieu une succession de trame narrative? Entre la relation compliqué avec son père, la fille dont il est amoureux qui veut devenir un homme et son cousin qui possède une double personnalités , la seule piste aboutit de ce film est celle de Vandal. Une trame est cependant intéressante, Chérif issu de deux origines, permet de découvrir une différence de culture mais une même union qui se trouve des deux côtés. Deux séquences se confrontent ainsi au sein du film, l'une dans laquelle Chérif chante en arabe avec son père et ses amis, et de l'autre où il est avec sa mère et des cousins. Ce qui relance fortement le rappel entre l'ombre et la lumière qui est