critique M.Bock-Coté
Suite aux derniers évènements concernant la charte des valeurs québécoises, j’ai lu votre article, paru dans le journal de Montréal le 12 septembre dernier, intitulé «Les gentils contre les méchants». Dans cet article, vous vous prononcé en faveur de la charte des valeurs québécoise et soutenez que les gens contre la charte se considèrent moralement supérieur à ceux qui sont pour et le fait d’autant radicalisé ceux-ci est nuisible pour la démocratie, car cela empêche d’avoir un vrai débat. Je vous écris donc afin de vous faire prendre conscience que votre article présente une argumentation irrationnelle. En effet, je vous présenterez 2 de vos arguments qui me semblent irrationnelle et je vous montrerez que l’ensemble de votre texte présente une opinion biaisé par l’idéologie du propriétaire du Journal de Montréal.
D’abord, vous affirmez qu’il y a 2 groupes de personnes dans la société, c’est-à-dire, ceux qui sont pour la charte et ceux qui sont contre. Vous commettez ici le sophisme du faux dilemme qui consiste à réduire le nombre d’alternatives possibles de façon erroné. En effet, vous prétendez qu’une personne doit absolument être pour ou contre la charte, alors qu’il existe différentes autres façons de penser. Quelqu’un n’est pas forcément complétement en faveur ou complètement en défaveur de la charte. Son opinion peut être mitigé. Par exemple, un individu peut être pour le fait de devoir instaurer des balises au Québec, mais peut-être pas de cette façon. C’est d’ailleurs l’opinion du parti libéral du Québec face à cette question. Il est ouvert à des compromis sur la neutralité de l'État, l'imposition de balises pour les accommodements raisonnables et la prestation de services à visage découvert, mais il est fermement opposé à l'interdiction des signes religieux dans la fonction publique.
Par ailleurs, vous attestez que les gens qui sont contre la charte des valeurs ont de l’audace de toujours lier la xénophobie au désir que ceux qui