Critque : la soif (andrei guelassimov)
Constantin (ou Kostia) revient de son service militaire, marqué par une horrible péripétie. En effet, son char a été attaqué lors d’une mission. Deux de ses compagnons ont péri lors de cette attaque et lui s’en est sorti mais, son visage est totalement brulé. Il se met alors à boire des quantités impressionnantes de vodka.
Après cette période sombre où il tombe dans l’alcoolisme, il part à la recherche d’un de ses compagnons. Ce dernier a disparu après avoir tardé à sortir du char en feu. Ce périple va le mener à se retourner vers le dessin qu’il avait négligé. Mais, surtout, cette aventure l’amènera à reprendre goût à la vie.
Le livre d’Andrei Guelassimov m’a séduit pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, ce récit court et intense en émotions pousse le lecteur à lire cette œuvre avec attention, jusqu’à la dernière page.
Ensuite, on observe également que malgré les coups durs de la vie lui a portés, Kostia reste un garçon d’une grande gentillesse. J’ai donc apprécié le courage de ce dernier face aux épreuves de la vie.
Ce livre montre, en outre, les difficultés qu’ont les anciens soldats à se réinsérer dans la société. J’ai trouvé opportun de souligner cela car les gens ne savent parfois pas ce qu’ont enduré les anciens combattants.
De plus, je constate une amélioration progressive de la vie de Kostia. La recherche de son compagnon va l’obliger à reprendre contact avec sa famille, délaissée par notre héros depuis plusieurs années.
Enfin, j’ai aimé la narration à la première personne, ainsi que le vocabulaire simple de ce récit. On s’y croirait !
Voilà pourquoi je conseille ce livre aux lecteurs