Croissance chinoise
Deng Xiaoping favorise l’apparition d’un secteur privé et redynamise fortement les forces productives du pays, selon la formule « il est glorieux de s’enrichir » avec un modèle de croissance basé sur l’investissement et la productivité.
A partir des années 1990, l’économie chinoise entre dans une phase d’expansion inédite dans sa grandeur et dans son intensité, en accroissant à long terme et de façon soutenue sa production annuelle, mais cette croissance est malsaine : (Surchauffe et surcapacités de production).
L’augmentation de la population active et la migration rurale ont participé jusqu’à 2.5 points de la croissance totale, donc une croissance élevé qui ne résorbe pas le chômage.
Enfin l’industrialisation rapide, la surpopulation, l’exploitation des ressources en dehors de tout contrôle, entraîne des conséquences dommageables partout : la désertification, le manque d’eau, la pollution des cours d’eau et des atmosphères dans 90% des villes, l’augmentation des émissions de gaz nocifs.
Aujourd’hui, la croissance chinoise fascine autant qu’elle fait peur ; elle fascine parce qu’elle fait appel à des ordres de grandeur sans mesures avec les pays occidentaux, et elle fait peur parce qu’elle semble instable.