croissance economique marocaine
I- PRESENTATION GENERALE
Aujourd’hui le Maroc fait partie de la catégorie des pays émergent, au même titre que l'Inde ou la Turquie. Le Maroc dispose d'une économie de marché libérale régie par la loi de l'offre et de la demande.
Le produit intérieur brut (PIB) s’élève à 50 milliards de dollars, chiffre qui plaçait le pays au 54e rang mondial. Depuis 1985, l’économie marocaine a été soumise à un ajustement structurel sévère qui produit des résultats inégalés sur le continent africain. Cependant, la croissance économique — 3,1 p. 100 en moyenne de 1980 à 1994 ; 4,71 en moyenne pour la période 2000-2004 — demeure insuffisante pour résorber le chômage : chaque année, 250 000 demandeurs d’emploi arrivent sur le marché du travail. En 2002, le taux de chômage s’élevait à 11,6 p. 100 ; l’inflation atteignait 6,6 p. 100.
Les équilibres financiers sont progressivement restaurés. De 12% du produit intérieur brut (PIB) en 1982, le déficit budgétaire a été ramené à 2,7 en 2001 et à 3.5% en 2003. L’inflation est maîtrisée : de 6,1% en 1995, la hausse des prix a été ramenée sous la barre des 3%. En 2000, elle a été contenue à 2,5%, à 1.4% en 2001, à 2.1% en 2002 et à 1.2 en 2003.
La reprise de l’investissement est également très nette dans le bilan de l’année 2003. Cette reprise a connu une hausse de 8% par rapport à 2002. Le lancement de grands travaux dans le secteur du bâtiment et travaux publics explique largement cette embellie des investissements.
Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne nationale qui se situe aux environs de 26% du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des marocains résidents à l’étranger (4.7%), au maintien à un niveau élevé des placements des avoirs extérieurs à l’étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette extérieure publique.
Le système économique du pays présente plusieurs facettes. Il se caractérise par une grande ouverture vers l'extérieur, à ce titre