Croissance en afrique
Il faut savoir avant tout que les pays africains sont les plus pauvres du monde.
Plus de la moitié de la population vit avec moins d’1,25$ par jour. On parle alors d’extrême pauvreté. En ce qui concerne le PIB/habitant en dollars PPA (parité de pouvoir d’achat), il est de 200 environ. Malgré cela, on a pu constater une augmentation du PIB depuis 1994 en Afrique subsaharienne. D’autre part, la mortalité infantile en Afrique centrale est très importante. De ce fait, l’espérance de vie est basse, bien que depuis 2000, celle-ci est supérieure à celle de la Chine. En matière d’éducation, le continent africain est en progrès puisqu’en 2009, le taux de scolarisation est de 48 %.
Depuis les années 2000 et surtout depuis 2004, la croissance économique augmente en Afrique. C’est à ce moment que l’on a pu distinguer une différence de rythme de croissance entre les pays d’Afrique de l’ouest et les pays pétroliers tels que le Nigeria ou encore l’Angola. Il existe un lien entre le rythme de croissance et les ressources naturelles des pays.
La dépendance aux matières premières :
Il faut savoir que généralement, la part des matières premières de base représentent 80, voire 90 % des exportations pour les pays pétroliers. Or, nous atteignons à peine 1,5 % des exportations mondiales : c’est encore 2 fois moins que les parts de marché africaines au début des années 70.
La spécialisation sur les matières premières entraîne plusieurs dangers :
D’abord, les marchés des matières premières sont historiquement très volatiles.
Par ailleurs, les cours des matières premières exportées par les pays africains sont tendanciellement déclinants par rapport aux produits manufacturés.
On peut donc en déduire que ces spécialisations sont appauvrissantes.
Le coton africain est produit à 2 tiers dans les pays francophones en sachant que ces pays souffrent d’une baisse durable des prix depuis le milieu des années 2000. Or, la filière