Croissance et developpement économique
I – L’amélioration du niveau de vie
A – Production, création de richesses et croissance
La croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels »
(F. Perroux). La croissance est donc appréhendée comme un phénomène quantitatif, et l’indicateur de dimension généralement retenu est le Produit Intérieur Brut, dont on calcule la croissance au cours d’une période déterminée en volume (à prix constants) ou en valeur (à prix courants). C’est le taux de croissance en volume qui est le plus pertinent. En effet, l’augmentation du PIB en valeur est la résultante d’un effet quantité (accroissement du PIB en volume) et d’un effet prix (accroissement du niveau général des prix), aussi peut-elle marquer une stagnation voire un recul de la production en période d’inflation. Pour comparer les niveaux de richesse de différents pays, le taux de croissance du PIB et le PIB par habitant sont le plus souvent utilisés.
Le PIB est le résultat d’une production de biens et services marchands et non marchands, mesurée par la somme des valeurs ajoutées : il mesure donc la création de richesses d’un pays. En France, les principales branches qui contribuent à la formation du PIB en 2007 sont les services (77 %), puis la construction (6.5 %) et les industries de biens intermédiaires (4.8 %).
B – De la production à la consommation
Traditionnellement, les économistes découpent l’activité économique en 3 phases : dans une première phase, les hommes commencent par créer des richesses c'est-à-dire produire ; puis, dans une seconde, ils se partagent les revenus (revenus d’activité, revenus de la propriété) qui sont des droits monétaires pour accéder à cette richesse : ces opérations de répartition primaire et secondaire permettent de déterminer le revenu