Croissance et théorie économique
Croissance et théorie économique
Question 1 : (http://www.klubprepa.fr/Site/Document/ChargementExtrait.aspx?IdDocument=5940)
Domar cherche à mettre en évidence les conditions pour obtenir une croissance équilibrée. D’inspiration keynésienne, Domar voit dans l’investissement (I) un double effet :
- I est un élément de la demande effective. I provoque un effet multiplicateur sur la demande (effet revenu) équivalent à : d I/1-c= d I/s car c+s = 1 d’où 1- c = s
- I est une offre, à long terme, car l’investissement permet d’augmenter la capacité de production et donc le volume de l’offre (effet de capacité). Les capacités de production sont accrues de façon proportionnelle au niveau de l’investissement si l’on suppose le coefficient de capital (v = K/Y) constant, c’est à dire que les facteurs de production ne sont pas substituables.
Keynes avait mis de côté cette caractéristique puisqu’il s’intéresse à une analyse de court terme, donc il considérait le stock de capital comme constant et indépendant de l’investissement de la période. Il y a donc une dissymétrie : du coté de l’offre, c’est le montant absolu de I qui détermine la croissance, alors que du côté de la demande c’est la variation de I. « Ainsi, si l’on investit assez aujourd’hui pour ajuster la demande à la capacité de production, il faudra investir encore plus demain du fait de l’accroissement de capacité engendré par l’investissement » (Domar).
L’équilibre de la croissance est toujours dynamique. Pour que la croissance soit équilibrée, il faut que l’investissement, et par conséquent le capital et la production, augmentent à un taux constant égal à s/v. C’est le taux de croissance garanti gw (taux de croissance qui assure l’équilibre sur le marché des biens). Origine de la croissance : le rapport entre le taux d’épargne et le coefficient de capital, s/v
B. Harrod s’interroge sur la stabilité de la croissance et la possibilité de maintenir le plein emploi. La