Croissance par l'epargne

852 mots 4 pages
Les relations entre l'épargne et la croissance économique sont très étroites, mais le sens de l'influence d'un des éléments sur l'autre varie selon la place que l'on donne à l'épargne. La place de l'épargne détermine le sens de la corrélation. On étudiera dans un premier temps le point de vue classique qui établit l'épargne comme source de la croissance , puis dans un deuxième temps , on analysera le concept Keynésien inscrivant l'épargne à la seconde place après l'investissement.
Pour les néoclassiques , l'épargne entraîne la croissance qui est à son tour facteur de l'épargne, établissant un cercle vertueux.
Les classiques considèrent l'épargne comme élément premier avant l'investissement. L'épargne donne lieu à des investissements qui sont financés par de la monnaie exogène. Ces investissements vont augmenter la capacité de production des entreprises et également le progrès technique qui constitue un facteur majeur de la croissance, comme l'ont dit Schumpeter et Kondratieff dans leur théorie des cycles de la croissance. Ces investissements vont permettre aux entreprises d'atteindre de nouveaux marchés en établissant une offre appropriée . Les entreprises sont ainsi plus aptes à faire face à la concurrence. L'épargne génère donc l'offre.
Or, pour les classiques , la demande dépend de l'offre. Les investissements entraînent une augmentation des embauches , ainsi qu'une hausse des revenus , qui va à son tour entraîner une augmentation de la demande, une hausse de la consommation. L'épargne est donc origine de la croissance puisqu'elle influe positivement sur le progrès technique, l'offre, la demande. Et ce, car pour les classiques , l'offre crée sa propre demande.
L'épargne est donc facteur de la croissance. Or, la croissance va se traduire par une augmentation des embauches au sein des entreprises et à une augmentation des investissements . La croissance va donc créer une augmentation des revenus, du niveau de vie. Or , l'épargne constitue la partie du revenu

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