croissance urbaine et enjeux
Introduction :
Aujourd’hui plus de 50% de la population mondiale vit en ville, contre 2% au début de l’ère industrielle ; les estimations actuelles prévoient près de 25 aires urbaines de plus de 10 millions d’habitants en 2025 pour seulement 2 en 1950. Les pays en développement rassemblent dorénavant la majorité des villes du monde, avec des taux de croissance nettement supérieurs (4 à 5% en Asie et Afrique) à ceux de l’Europe (1%).
Ce thème occupe donc une place particulière dans le programme puisqu’il concerne les conditions de vie d’une majorité de l’humanité.
Londres est une métropole du Nord. La croissance urbaine a été maîtrisée grâce à des plans d’aménagement prévoyant des villes nouvelles et des ceintures vertes pour Londres. Après une croissance de la population dans les périphéries, le centre-ville rénové et mieux desservi par les transports voit depuis les années 2000 une augmentation de sa densification.
_ Londres est aussi une métropole où existe une ségrégation socio-ethnique avec des conditions de vie difficiles pour les minorités dans les quartiers pauvres du centre (Newham).
_ La ségrégation socio-spatiale sépare les lieux d’habitations des pauvres et des riches. L’habitat taudifié est présent dans de nombreux pays du Sud : les quartiers de bidonvilles sont densément peuplés et manquent d’équipements collectifs.venons-en au cœur de notre sujet. Quels sont les enjeux fondamentaux de l’urbanisation en afrique ? D’abord de contribuer à la croissance économique, ce qui passe par une priorité indiscutable à accorder aux infrastructures comme le démontre l’expérience asiatique (Chine, Corée, Indonésie, malaisie, thaïlande, etc.). on doit noter à ce propos la corrélation directe entre taux d’urbanisation et PnB per capita. Cette croissance économique est synonyme d’emplois décents et productifs. Je ne m’attarderai pourtant pas sur la croissance, premier pilier du développement durable,