a croissance économique a aussi des effets pervers se traduisant par des externalités négatives, en d'autres termes du « mal-développement ». En effet, il existe des exclus de croissance économique notamment dans les PDEM (Pays Développé à l'Économie de Marché) où le progrès économique ne se traduit pas forcément par le progrès social. Certains pays, comme l'Arabie Saoudite, ont un taux de croissance élevé et un faible IDH et au contraire, d'autres pays, comme la Corée du Sud, ont un faible taux de croissance mais un IDH élevé.
Ceci explique la principale différence entre la croissance et le développement: la croissance a un rôle quantitatif, c'est lorsqu'il y a une hausse soutenue pendant une longue période de la production d'un pays. Or, le développement a un rôle qualitatif où nous remarquons l'ensemble des transformations des structures économiques, sociales, institutionnelles et démographique qui accompagne la croissance. A priori, le développement ne pourrait pas être mesurable mais une mesure a été mise au point: l'IDH.
Tout cela laisse donc supposer que le développement repose sur d'autres facteurs. Parmi ces autres facteurs sont pris en compte le rôle de l'État qui fixe les règles et réduit au maximum les inégalités entre individus. Il y a aussi le rôle des valeurs et des normes s'expliquant par l'émancipation de la femme au sein de la société, la démocratie du pays...
Aussi, la croissance économique se définit comme de la production sur le long terme et celle-ci peut avoir des effets négatifs sur l'environnement. Ces effets négatifs engendre de nombreuses préoccupations du développement durable. Certains économistes soulignent que la croissance économique mesurée par le PIB vise a détruire le stock de ressources naturelles.
L'environnement n'est pas assez pris en compte à travers la croissance économique. Néanmoins, le progrès technique peut parfois l'y aider. L'un des exemples le mieux représentatifs du non respect de l'environnement est