Csp et classes
La devise de la République française est « liberté, égalité, fraternité ». Mais malgré une recherche systématique de plus d’égalité nos sociétés restent composées de groupes sociaux différents, classés et hiérarchisés. Un groupe social regroupe des individus ayant les mêmes caractéristiques d’un point de vue de leur position dans la hiérarchie. Ce classement se fait soit par des jugements de valeurs collectifs soit par des critères objectifs. C’est ce qui va nous intéresser pour cet écrit. Dons un premier temps nous allons donc voir quelles sont les convergences entre la construction des PCS (professions et catégories professionnelles). Puis nous mettrons en évidence que malgré des similitudes ces deux analyses ont pourtant de profondes différences.
Selon Karl Marx les classes sociales occupent des positions distinctes dans le processus de production. On a d’un côté les détenteurs des moyens de production et de l’autre ceux qui ne sont pourvus que de leur force de travail. Max Weber définit les classes sociales dans un ensemble plus global qui est la stratification. Pour lui, les individus se positionnent par rapport à leurs revenus, au prestige social attaché à leur fonction et au pouvoir qu’ils détiennent. Avant de devenir des groupes sociaux identifiés par des numéros dans la nomenclature de l’INSEE, la classification reposait sur une analyse en termes de classes sociales. La réflexion sur les classes sociales, sur leurs définitions, les critères pris en compte ont donc permis, d’élaborer des nomenclatures socioprofessionnelles. Les CSP étant inspirées des classes sociales, il est donc normales que ces deux analyses est des points communs. Ces deux notions convergent notamment sur l’importance de la place occupée par les individus dans les rapports de production et font de la sphère