Cubisme
Georges Braque,artiste français, et Pablo Picasso, espagnol vivant à Paris, développent ensemble le cubisme à partir de 1908.
Encouragés par un marchand de tableaux allemand Daniel Kahnweiler est soutenu par la pensée du poète Guillaume Appolinaire, ils ne s’imposent qu’avec peine à un public qui les critiques et les refusent. Le mot «cubique», que les critiques ont employés avec un message de raillerie et de dédain, ne doit s’entendre que comme une tendance dominante dans les formes, comme le montre la tableau de Braque : Le portugais. Alors que les premiers paysages peint par Braque et Picasso, selon les prrécepte de Cézanne, font effectivement apparaitre des motifs simplifiés par une décomposition en cubes, nous ne retrouvons pas de cubes ici mais une surface structurée, de manière relativement uniforme, en facettes et éclats anguleux, en demi ronds ouverts le plus souvent.
Ce n’est qu’avec peine et a force d’associations qu’on peut y distinguer un homme avec une guitare. «Le sujet, écrit Braque, ce n’est pas l’objet, mais la nouvelle unité, le lyrisme, qui ressort entièrement des moyens employés.» A une époque où les rayons X permettent de voir à travers la matière et où de nouvelles techniques rendent visibles le monde microscopique, les artistes ne se souciant plus d’une représentation illusionniste de la réalité, s’intéressent eux aussi à l’analyse par le regard qui met à nu et rend visible la structure géométrique profonde des choses. Renonçant à un point de vue fixe, le peintre montre la caractère tridimensionnel des corps dans la simultanéité, en le fragmentant sur les deux dimensions de la surface. Bien sûr, il ne s’agit pas d’observer simplement des règles comme pour dessiner une boite pliante en plan, ce n’est pas là une imitation de la nature, mais une nouvelle création. les éléments prennent leur indépendance l’objet perd de plus en plus d’importance, et la gamme de couleur se réduit à des teintes grises et