cuir et cures
Industrie du cuir et de la chaussure – NES C12
1/ Cadrage économique
L’industrie française du cuir et de la chaussure possède une longue tradition de savoir‐faire artisanal qui fait sa renommée internationale. Pour s’adapter aux évolutions de l’économie mondiale, les entreprises ont dû procéder à la délocalisation d’une grande partie de la production ou se positionner sur des marchés de niche (haut de gamme, luxe). Dans ce contexte, l’image des marques constitue un moyen décisif pour soutenir les performances économiques et financières du secteur.
Dégradation du tissu industriel
en 2007 (+5,6%) pour s’élever à 3,6 mds d’euros.
Durant la crise économique, les arbitrages de consommation des ménages ont conduit à une réduction de la consommation en accessoires, mais la reprise s’est fait sentir dès 2009, accompagnée d’une hausse des prix. Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur a diminué de 0,5% en moyenne chaque année sur l’ensemble de la période.
Le nombre d’entreprises industrielles du cuir ‐ chaussure n’a cessé de décroître de 1996 à 2007, selon une moyenne de 5,4% chaque année, même si le segment de la maroquinerie reste dynamique
(environ 250 créations d’entreprises répertoriées par an). Dans le même temps, les effectifs du secteur ont diminué de 5,2% par an en moyenne, jusqu’à atteindre 24 800 salariés en 2007.
Amélioration des performances financières
La production dans les bassins traditionnels se maintient grâce au savoir‐faire des industriels, mais ailleurs les délocalisations sont fréquentes en raison d’un fort différentiel de coûts de la main d’œuvre avec les pays concurrents et du renchérissement des coûts d’approvisionnement en matières premières. La part de la production