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Si on compare le sport d'hier à aujourd'hui, il existe toujours des similitudes dans les pratiques et certaines valeurs ont fait leur apparition. Si la violence dans le sport persiste toujours, elle sous-tend à être moins importante par l’institutionnalisation, la mise en place d'encadrement. On peut donc se demander si le sport est essentiellement synonyme de violence. Dans une première partie, nous verrons que certaines pratiques sportives sont dangereuses et dans une seconde partie nous analyserons le fait que le sport est néanmoins vecteur d'intégration sociale.
Le sport, sous sa forme de compétition, rassemble un grand nombre de populations rivales et peut parfois provoquer de lourdes tensions qui amènent directement à la violence non seulement entre les joueurs mais aussi entre les supporters. Comme disait G.Orwell ; « le sport en d'autre mots, c'est la guerre, les fusils en moins ». On se souvient du fameux coup de tête de Zidane contre Materazzi donné après une provocation du joueur italien. Un incident plus récent et d'une violence incomparable s'est déroulé récemment lors d'un match de football en Egypte. Au moins 74 personnes ont trouvés la mort. Les supporters de l'équipe gagnante locale ont envahi le terrain et ont attaqués les joueurs ainsi que les fans de l'équipe adverse, l'équipe perdante. Les autorités n'ont pas su réagir vu l'ampleur du phénomène.
Si la violence dans le sport se traduit de manière directe, elle est aussi très indirecte.
En effet, le sport entraîne des séquelles physiques irréversibles. C'est le cas par exemple de joueurs de foot qui succombent de crises cardiaques en plein match, comme le joueur italien Morosini qui a trouvé la mort sur le terrain en avril 2012. Le dopage fait aussi partie d'une forme de violence car le joueur est prêt à tout pour gagner quitte à mettre en péril sa santé. Beaucoup sont morts pour s'être trop dopés.
Heureusement, de nos jours, les autorités tentent d