Culture de la communication aides
Question
1) Ce texte de Michel Foucault nous apprend qu’à l’époque du Moyen âge, les personnes atteintes de maladies telles que la lèpre étaient mises à l’écart, considéraient comme des personnes atteintes du « mal ».
Ce texte démontre par l’exemple de l’existence de lieux comme les léproseries, l’exclusion dont étaient victimes les personnes atteintes de maladies. Ces lieux n’étaient manifestement pas conçue pour leurs donner les meilleurs soins mais les garder à distance de la population, les confiner dans un endroit bien spécifiques à l’abri des regards.
Plus que de la haine ou du dégoût, cette pratique montre également le grand sentiment d’insécurité qu’habite l’homme en face d’un congénère malade. Si l’homme était ainsi retranché ce n’est pas seulement par souci de ne pas contaminer toute une population, c’est aussi parce que ces personnes dérangent.
En effet à l’époque la lèpre ou certaines sortes de maladies étaient perçue comme un châtiment de dieu. Le châtiment était donc sans doute « mérité ». La religion a souvent fait office d’excuse contre la peur de l’inconnu, du différent, de ce qui échappe au contrôle, au savoir, à la science.
Le fait que les personnes malades soient ainsi isolée permet à la population d’oublier que les maladies existent, ainsi elles n’ont plus peur d’en être atteinte, ne se soucie plus de leurs congénères car elle ne les voit pas en position de souffrance, affaiblis ou même mourant. L’image du personne malade renvoi l’image des maux de notre société, des peurs de la population ; la souffrance, la mort la fatalité, le fait de ne pouvoir tout contrôler, l’inefficacité de l’homme face à certain événements etc… Caché ces hommes, permet à la population de fermer les yeux sur les problèmes de la société.
On peut le voir dans l’évolution de la société, dans certains esprits, et au sein de la société l’image du malade est ostensiblement similaire à l’âge classique qu’au moyen-âge. Jusqu’à l’âge classique le