Culture humaniste au 17e siècle
Une des modalités par lesquelles s’est instituée le pouvoir monarchique en France est le modèle de la culture. Histoire de la culture dans le cadre d’une histoire de l’état et une histoire sociale du politique. Manière de voir les choses repose sur une œuvre essentielle dans l’histoire de la pensée du 20ème siècle Norbert Elias, sociologue allemand. Trois ouvrages fondamentaux : La civilisation des mœurs, La société de cour et La dynamique de l’occident. Trois parties d’une même œuvre : N.E considère que l’homme occidental s’est développé à partir d’une série de frustrations liées à ses pulsions violentes, sexuelles. Frustrations qui lui ont permis de vivre dans une société à la fois marchande et politique en développant des échanges sous le regarde de l’autorité politique en l’occurrence le roi. Pour N.E à l’époque médiévale, les nobles chevaliers pratiquent la guerre privée dans leur domaine, en dehors de la capitale, du roi. A partir de la Renaissance, ils doivent vivre aux côtés du roi, à la cour, naît ainsi le courtisan. Mais pour vivre au coté du roi il faut qu’il refreine ses pulsions, l’arbitre est le roi et c’est ainsi que se développe le nouvel homme occidentale organisée par l’autorité sociale. N.E n’est pas un historien, ce qu’il propose est un modèle vérifié et qui a une certaine efficacité. Parcours des nouveaux comportements sociaux culturels de la France du 16e et 17e siècles dans le cadre d’une réflexion sur la construction de l’Etat moderne.
Questions
Quelles sont les conséquences de l’humanisme (nouveau système culturel) dans les nouveaux systèmes politiques au 16e siècle
Comment se diffusent ces nouveaux comportements, qu’on appelle la civilité au 17e siècle ?
Comment s’affirme au temps du roi soleil, la société de cour qui devient un écrin de la propagande monarchique ?
1e partie. Humanisme et civilité à la Renaissance
I. L’humanisme : un