Culture jeune
Depuis l'apparition de la culture pop dans les années 1960, de plus en plus de gens, sortis de leur adolescence depuis longtemps, restent fidèles à leur culture de jeunesse. Elle reste vivante dans leur identité et dans leur façon de vivre. Ainsi par exemple les concerts des Rolling Stones mobilisent mêmes des retraités qui jubilent. D'autres groupes sans succès commercial continuent à tourner aussi, motivés par l'expression d'une structure émotionnelle différente de la norme de référence. Des adultes « restés jeunes » de cette manière peuvent être importants pour les jeunes, parce qu'ils disposent de moyens de distribution et d'organisation manquants. Eux-mêmes adeptes de la tolérance, ils sont souvent constructeurs de « ponts de compréhension ».
Cette nouveauté aboutit à deux hypothèses différentes :
* une culture de jeunesse peut devenir éternelle * la création de « cultures d'une génération » viellissant avec les individus qui la composent et disparaîssant ensuite seulement.
Parallèlement à ce phénomène, certains rélèvent une tendance au jeunisme dans la société. L'âge jeune en soi est idéalisé et idolâtré. Ce phénomène peut être aperçu par exemple chez les adulescents. Les adulescents sont des adultes qui souhaitent retenir ou retrouver leur adolescence. Ils se comportent comme des adolescents pour retrouver des sentiments perdus. Les psychologues considèrent généralement qu'il s'agit d'un phénomène de nostalgie et que ces personnes comblent un manque d'affection. Dans la majorité des cas, ces personnes se contentent d'utiliser des signaux de jeunesse tels que marques de vêtement pour enfant ou peluches tout en se comportant en adultes