Rédaction d’une scène

Travail présenté à M. Goyette dans le cadre du cours FRA3UA-01

École secondaire catholique Garneau le 25 novembre 2013
Roxane et La Duègne
(Revenant des funérailles de Christian)

La Duègne : Madame Roxane, il faut demeurer courageux. Votre amoureux ne sera jamais oublié; N’avez-vous remarqué la présence de la communauté? Aujourd’hui, en cette journée sombre, tous pensent qu’à lui. Il ne faut pas lamenter, (En lui donnant une caresse) Ne pleure pas.

Roxane (en pleurant) : Mon Dieu, Comme je l’adorais; il était si charmant. Pourquoi nous a-t-il quitté si tôt? Je m’ennuie. Christian était pareillement pur et innocent, Que les belles plumes de la colombe blanche. Fort, comme la couleur de la boue, un vrai poète. Autant fidèle qu’un chien, aussi doux qu’un chevreuil.

La Duègne : Ah, ma grande fille, tu as toujours été si forte, Christian voudrait sûrement que vous soyez contente. Je vous prie, arrêtez de pleurer.

Roxane : La Duègne, Comment faire pour oublier l’amour de ma vie? Comment faire pour s’arrêter de penser qu’à lui? Il est mon autre demie, celui qui tient mon cœur, Ses lettres d’amour me font fondre comme du beurre. Je l’aime, je l’aimais, je vais toujours l’aimer.

La Duègne : Oh, Roxane, au contraire, ne l’efface de vos pensées, Vous devez juste continuer à vivre votre vie; Sachez que c’est tout à fait naturel, ma chérie, De se sentir inadéquate après une perte. Tu sais, la mort est un adversaire malheureux. Vous n’êtes faible simplement car vous n’êtes experte
À se tenir contre ce spectre sombre et mystérieux.
Je vous prie, cessez de pleurer.

Roxane (elle prend un grand respire) : J’essaye très fort.
Mon cœur appartiendrai toujours à mon Christian;
Le seul et unique Baron de Neuvillette‏.
Je ne… je ne peux jamais aimer un autre homme.
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