Avant de vous communiquer mes impressions ressenties lors de la cérémonie d’initiation, je tenais à remonter le temps pour vous livrer le cheminement et les réflexions qui m’ont amené à venir frapper récemment à la porte de cette Respectable Loge.
Il y a une dizaine d’années, un collègue de travail m’a abordé et interpellé sur les valeurs humaines, le sens du partage, et sur bien d’autres repères et valeurs de vie. Lors de cet échange « discret », il m’a confié avoir observé mon comportement au quotidien, ma relation avec autrui, quels étaient mes repères de vie, etc...
C’est au cours de cette discussion, qu’il m’a révélé être franc-maçon. Ses réponses à mes questions m’ont interpellé, car imprécises et tranchées à la fois, gardant ce soupçon de mystère et suscitant à la fois une soif de découverte et la peur de l’inconnu. Il m’a proposé d’aller plus avant dans un débat de découverte, mais je n’étais pas prêt.
Dix ans ont passé, avec toujours au fond de ma mémoire, cette discussion restée sans suite et sans réponse. C’est au second semestre 2012, qu’un ami de très longue date (+ 20 ans) souhaite m’entretenir d’un sujet « discret » qui lui est cher. Il me propose de me faire découvrir la franc-maçonnerie, étant lui-même dans une loge depuis une vingtaine d’années. La discussion tourna essentiellement autour des valeurs humaines, de l’implication personnelle, de l’apport ésotérique, du développement de soi et intellectuel prôné par la franc-maçonnerie. Le débat fut très constructif et attisa davantage ma curiosité qu’à ma première approche.
Quelques jours plus tard, j’ai remarqué des symboles maçonniques au cou de mon ami et parrain maçonnique, et c’est sans détour que je l’ai interrogé sur cette appartenance, après l’avoir informé de mes précédentes approches. Curieux et intéressé de nature, je lui ai demandé de plus amples détails sur ce qu’était la franc-maçonnerie, son fonctionnement, quelle nécessité d’appartenance à une confrérie, le rôle et la finalité de