Césaire, discours sur la négritude
Présentation :
Le texte est inclus dans l'O.E : « La question de l'homme dans les genres de l'argumentation ». Argumenter, c'est défendre une idée, pour cela ont a diverse stratégie tel que convaincre, persuader et délibérer. Dans tous les cas il faut interpeller le lecteur ou le destinataire. L'argumentation transcende (existe) dans tous les genres littéraire et toute les époques, de Cicéron à Césaire. Césaire est un poète martiniquais, né au début du 20éme siècle (1913). Il vient étudier à Paris, au lycée Louis Legrand, où il rencontre Léopold Senghor. Compagnon de route, d'idée avec lequel il va inventé la notion de négritude en 1935, dans la revue « l'étudiant noir ». Ce néologisme deviendra un concept, un mouvement littéraire à partir de la publication en 1939 du « cahier d'un retour en pays natal ». C'est un homme engagé dans son temps, un homme politique et un poète. Ce texte est un extrait du discours sur la négritude prononcé en 1987 à l'université international de Miami, dans lequel Césaire va redéfinir la négritude car le terme a été controversé.
PBQ :
Que dénonce Césaire, par quel moyen ?
Quelle vision du monde, Césaire donne-t-il ici ?
Comment la souffrance et le besoin de reconnaissance se manifeste-t-il ici ?
I. Discours qui cherche à redéfinir la négritude
Situation d'énonciation
On observe la présence de la 1ére personne du singulier « je » (l.11-12-13-14), ce qui renvoie à Césaire. La répétition de se pronom manifeste son implication, engagement. Il énonce des valeurs et il incarne son propos = implication de l'orateur avec « je crois ». C'est un discours, détermination de Césaire et définition du concept de la négritude.
Effort pour définir/expliquer/affirmer la négritude
La négritude reprise par « elle » (l.31;l.34) : anaphore. Trois aspects de la négritude sont présentés : patrimoine car elle porte une histoire (l.6 à 29 ; l.9) offensive de l'esprit, prise de conscience