Décentralisation française
“Tous les systèmes politiques, dans leur dynamique de structuration et de fonctionnement, sont soumis à un double mouvement : un mouvement centripète qui pousse vers la centralisation et un mouvement centrifuge qui plaide pour la décentralisation. Chaque État, en tenant compte de son histoire, de sa culture, du choix de régime politique qu’il a initialement adopté, de ses possibilités et de ses contraintes, essaie de trouver le meilleur équilibre entre ces deux phénomènes dans un mouvement de balancier tantôt favorable à l’un tantôt favorable à l’autre.” Voilà ce que dit le CNRA sur la décentralisation en mars 2002. Pour résumer on peut donc dire que la décentralisation dans n’importe quel État permet sa stabilité politique en premier lieu et permet notamment de pérenniser son pouvoir car il lui assure une nouvelle légitimité si la décentralisation est bien encadrée. Ici, le sujet nous impose de parler des causes de la décentralisation d’un état quelconque de nos jours. La décentralisation à l’inverse de la déconcentration mène à une autonomie plus complète et permet la création de nouvelle personnes morale au seing même de l’État qui la représentent et qui prennent des décisions en son nom sur des collectivités territoriales qui sont alors indépendantes partiellement. Ce sujet nous amène donc à réfléchir sur ce qui fait qu’un État se décentralise, et ici plus particulièrement la France dans les documents qui nous sont donnés, de deux manières : il existe une décentralisation territoriale qui recherche une indépendance du pouvoirs public et une décentralisation fonctionnelle mais ces appréciations sont peu différentiables et ambiguë . Ce sujet nous permet de nous rendre compte qu’il existe en France plusieurs façons d’établir et d’appliquer son pouvoir sur son territoire et qu’il existe des mutations qui sont logiques, politiques ainsi que législatives et constitutionnelles afin de