Décodage des réactions ump après retrait de j.sarkozy
Les termes clés employés dans les réactions « spontanées » de ceux qui avaient justifié la candidature de Jean Sarkozy avec une évidente mauvaise foi (c’est une élection pas une nomination, martelaient-ils alors qu’il est de notoriété publique que les éventuels obstacles à cette élection avaient été, un à un, soigneusement écartés par Papa…), continuent de nous renseigner sur ce que les communicants de l’Élysée pensent que nous devrions logiquement penser et qu’il ne faut surtout pas que nous pensions :
• Courage : devant le tollé provoqué par cette affaire jusque dans la majorité et en prenant en compte les risques de poursuite et de pérennisation de la dégradation de l’image de la présidence, celle-ci se dégonfle et le fait annoncer par le ci-devant « fistonné » : Courage ! Fuyons !.... ou l’apologie de la lâcheté (le courage, sil l’on est sur de son bon droit, consisterait à persévérer…)
• Maturité : pour renforcer le message transmis par la récente coupe de cheveux et les lunettes sans autre réelle utilité que de suggérer le sérieux, et surtout pour nous éviter de penser que ce jeune homme de 23 ans, dont les expériences personnelles connues récentes se limitent à des mésaventures avec un scooter, arrangées par Papa, un parcours universitaire cahotant et à une vie privée et publique cantonnée dans un monde pour le moins privilégié, ne peut en aucun cas prétendre ni à la maturité conférée par l’âge, ni à celle résultant de l’expérience et de la confrontation à l’adversité et encore moins à cette résultant de la formation.
A moins que savoir se dégonfler opportunément constitue la preuve absolue de la maturité politique ?
• Légitimité : N’allez surtout pas croire qu’une élection soigneusement préparée pour permettre à un candidat déterminé d’être élu sans coup férir pourrait-être entachée d’illégitimité…
• Décision, démarche personnelle (dixit Hortefeux)… N’allez surtout pas croire que Papa et ses