Désirer l'impossible
L’idée de conscience n’est pas intelligible à définir, de nombreux philosophes dont Henri Bergson s’y sont intéressés… Au premier sens la conscience serait un trait psychologique apparu au XVIIIème siècle et faisant de l’homme un sujet entre lui et le monde. Ainsi, dans le texte proposé à notre étude, Bergson se pose le problème suivant : la conscience peut elle varier d’amplitude ? A travers une pensée réfléchie, il aborde en priorité sous forme d’un postulat que la conscience dite médiate ne s’exerce plus lorsqu’il n’y a plus présence du choix mais en revanche s’enthousiasme avec ce dernier. Puis il l’illustre : en premier lieu avec la conscience des mouvements qui dans l’exercice s’efface… en deuxième lieu lorsque la conscience réfléchie s’accroit quand elle est confronté au choix, et pour conclure sur l’idée que conscience est égale à choisir.
« Il me parait donc vraisemblable que la conscience, originellement immanente à tout ce qui vit, s’endort là ou il n’y a plus de mouvements spontané. » La conscience est possédée par les êtres vivants. Si un être devient inanimé c'est-à-dire s’il meurt alors il perd sa conscience. En effet en latin si l’on considère l’étymologie du mot « âme » , provenant «d’anima » signifiant animer donc qui a du mouvement. Si un objet ne possède pas sa propre force pour se mouvoir, il est alors difficile de lui accorder de la conscience par exemple on ne peut pas dire qu’une lampe a conscience parce qu’elle ne peut pas se déplacer alors qu’une araignée le peut, on dit qu’elle a une conscience. Mais la conscience est d’avantages présente lorsqu’elle jouie d’une activité libre. Effectivement qu’elle est la différence entre une araignée et un être humain ? Une araignée a moins de liberté que l’humain donc selon Bergson sa conscience est moins « exalter » que celle de l’homme : l’araignée possède une conscience im-médiate (« immanente ») c'est-à-dire que tout être