Dévaluation du franc cfa
Depuis que le Wall Street Journal a annoncé que plusieurs banques
Européennes se préparent à la fin de l'euro et au retour aux anciennes monnaies nationales, en nommant la frénésie en cour à la Banque d'Irlande, une rumeur s'est mise en route sur la probable dévaluation du Franc CFA. Comment ne pas y voir une tentative pour faire diversion sur le débat qui a envahi la rue africaine sur la sortie du Franc CFA, devant le déclin économique et financier de l'Europe et la conséquente difficulté de sa monnaie, l'Euro ? N'est-ce pas suspect que lorsque les Africains qui utilisent le Franc CFA, commencent à se poser de sérieuses questions sur l'opportunité de rester dans la zone CFA, arrivent ces rumeurs sur l'éventualité de la dévaluation du Franc CFA
? Et si c'était juste pour détourner l'attention de la vraie question
: faut-il rester dans la zone Franc? Comment expliquer que pendant 52 longues années depuis les indépendances, des pays d'Afrique aient été privés de l'instrument de politique monétaire pour créer la richesse ?
Qu'est-ce qui explique la honte assumée des dirigeants Africains d'accepter que leurs monnaies soient décidées et imprimées en France ?
LA FAUTE N'EST-CE PAS AUX DIRIGEANTS AFRICAINS ?
Souvent cela nous fait tant de bien de mettre sur le dos de la France ou de l'Occident la plupart de nos malheurs. Et cela réconforte, cela rassure comme le Chrétien a besoin du Juif pour laver ses péchés.
Mais dans le cas du Franc CFA, la pilule est plus amère et cette fois-ci, même les Français n'accepteront pas de l'avaler ou du moins, pas tous seuls. Car le chapeau est à faire porter, plus aux intellectuels et dirigeants Africains qu'à l'ancien maître. Il existe une légende métropolitaine en Afrique savamment véhiculée par ces derniers selon laquelle, à cause des accords signés avec la France, il serait impossible de sortir du Franc CFA. Mais, sur le plan