déviance et contrôle social
DÉVIANCE ET CONTRÔLE SOCIAL
Depuis quelques années, la criminalité et la délinquance font la une des médias : entre 1960 et 2000, le nombre de crimes et délits a été multiplié par plus de cinq. Ces actions, qui touchent les personnes ou leurs biens, sont limitées par le contrôle qu’exerce la société sur ses membres.
LA DÉVIANCE
La déviance correspond à un comportement s’écartant durablement des normes, cet écart étant sanctionné socialement. Cependant, dans une société, à un moment donné, les normes sont hiérarchisées.
q Une notion subjective
Ainsi les normes axiologiques (respecter autrui) correspondant à un impératif d’ordre moral sont-elles plus fortes que les normes coutumières (se dire bonjour).
De plus, elles ne s’imposent pas toutes de la même façon aux individus ou groupes sociaux. Par conséquent, la déviance n’existe qu’à travers la sanction que la société inflige à celui qui adopte un comportement trop éloigné des modèles dominants.
Du reste, les systèmes de valeurs d’une société évoluent dans le temps, de sorte que des comportements jugés autrefois déviants deviennent désormais normaux. C’est par exemple le cas du divorce, de l’avortement ou de l’homosexualité. La déviance ne disparaît pas pour autant.
Selon Émile Durkheim, elle est inhérente à toute société, notamment aux sociétés modernes dans lesquelles le contrôle social est moins pesant du fait d’un affaiblissement de la « conscience collective » (ensemble des croyances et des sentiments communs à une société et qui relient les hommes entre eux).
q Explications de la déviance
On peut tout d’abord comprendre la déviance comme une transgression des règles sociales. Elle serait alors liée aux échecs de la socialisation ou au milieu social des individus délinquants.
La croissance non contrôlée des zones urbaines s’est ainsi accompagnée du
Règles, normes, valeurs développement de véritables cultures
Le contrôle social s’appuie sur les règles
déviantes.