Délinquance Juvénile
Au cours du XXème s, on constate que les phénomènes liés à la délinquance juvénile sont sensiblement les mêmes. On passe des « blousons noirs » (fin des années 50) aux « loubards » (années 70) pour arriver aux « jeunes des cités » (début des années 80). Il est vrai cependant que cette délinquance s’est intensifiée depuis ces 20 dernières années.
Dans le débat public ce qui ressort le plus est «la violence», les gens ne se sentent pas en sécurité. Pourtant d’après le graphique ci-dessous, on remarque que ce n’est pas les agressions physiques qui constituent la part la plus importante de la délinquance juvénile mais l’atteinte aux biens autrement dit les vols.
Part des mineurs dans la criminalité et la délinquance :
Champ : France métropolitaine.
Source : direction centrale de la police judiciaire et INSE
La délinquance juvénile constitue un des points qui caractérise le problème de « l’insécurité ». Au fil des années ce terme est apparu de manière récurrente dans les discours politiques que ce soit du gouvernement et dans les programmes de certains partis politiques.
Du côté des médias, il faut remarquer le recours systématique de statistiques pour affirmer que la délinquance des mineurs explose, que les délinquants sont de plus en plus jeunes et de plus en plus violents, on parle aussi de l’efficacité ou de l’inefficacité de telle ou telle politique publique. On assiste alors à un échange entre les médias et la classe politique du pays, chacun réagissant aux actions de l’autre comme par exemple lors de la présidentielle de 2002 où les médias ont diffusé un flot ininterrompu de faits divers (homicides, braquages, viols collectifs) qui sont traités comme des évènements reflétant la réalité. Cependant il y a plusieurs critiques: au niveau des statistiques