Démocratie et libéralisme
Le libéralisme étant selon David Held[footnoteRef:2] la défense de la « liberté de choix, la raison et la tolérance face à la tyrannie un système absolutiste et l’obscurantisme religieux ». Si les deux concepts de libéralisme et démocratie sont souvent pointés comme étant contradictoires, et le terme « démocratie libérale » un oxymore[footnoteRef:3], la démocratie libérale existe bien selon Mills et Locke, et se base sur certains principes. Ainsi, les démocraties libérales modernes voient la tenue régulière d’élections avec de multiples partis politiques s’y présentant, respecte le principe de séparation des pouvoirs, protège la propriété privée, la liberté de la presse et les libertés civiles, et, à des degrés divers, voit la présence d’un état providence d’inspiration keynésienne. La démocratie …afficher plus de contenu…
Il se caractérise par une grande liberté accordée aux marchés (principe de laissez-faire), mais aussi à la société civile de par l’abaissement des coûts de production (et l’émergence de la société de consommation moderne) et une libéralisation des mœurs : IVG, droits des individus, affaiblissement de la famille, …. Capitalisme et démocratie fonctionnent toujours ensemble, mais leur relation est moins intimement liée. Et surtout, la mutualisation des gains financiers n’est plus assurée depuis les Reaganomics et leurs équivalents européens, puis les délocalisations sous Clinton. L’état-providence est alors remis en question, les populismes réapparaissent, et l’intérêt pour la démocratie faiblit partout, en témoigne des taux de participation aux élections toujours plus bas, des taux de satisfactions des dirigeants abyssaux et une division de plus en