Désir et liberté
b. L’ennui
Doit-on être modérément menteur, infidèle? Soit on désire, soit on ne désire pas l’infidélité.Est-ce qu’une vie tranquille n’est pas une vie ennuyeuse? L’ennui fait réapparaitre la souffrance. On échappe jamais à la souffrance. Schopenhauer est qualifié de pessimiste philosophe. L’objectif d’Epicure ( Voir lettre à Menacé) est d’arraché l’humanité à la souffrance. Pourquoi l’existence est-elle une souffrance? Lorsqu’on rentre dans une vie sans problème, nous ne tombons pas dans la sérénité, dans la paix mais dans l’ennui.
« La vie oscille comme une pendule »
Texte de Schopenhauer :L’expression en moi de cette poussée, c’est le désir. Cette forme est la poussée. Vivre c’est être poussé par une force. L’instinct de reproduction est l’une des manifestation de cette force vitale. Lorsque je suis poussée à me reproduire je suis poussée à aller contre mon intérêt. Je suis poussée à désirer.
Le désir est une souffrance parce qu’il est un manque donc désirer c’est souffrir.
2ème partie: Il se fait une objection. Ma vie n’est qu’une tempête. Est-ce que lorsque le désir cesse c’est la fin des souffrances? Ne plus désirer ce n’est pas qu’on ne désire plus mais qu’on a plus d’objet à désirer. Il n’y a pas de répits, je suis condamnée à l’ennui.3ème partie: « donc » introduit la conclusion du raisonnement. La pendule rythme la vie. Le tic-tac du temps marque le temps de la vie. Fin du texte.
Fuir les misères du désir apparait comme une fuite impossible. La question qui se pose maintenant : avons-nous la liberté de nous élever au dessus de cette force naturelle? Le vrai bonheur n’est-ce pas la liberté?
Puisqu’on ne peut pas définir la liberté comme une modération du désir, faut-il réussir à la contrôler? Est-ce que nous devons faire tout ce qu’il nous plait? Faut-il se laisser entrainer par le premier désir qui surgit en nous?
La liberté est-ce de suivre tous ses désirs penchants? « Faut-il interdire d’interdire? » (Mai 68) . La vie