Détecter les salades
Mis devant le fait accompli, le monde du sport pourrait s'en remettre au bon vieux détecteur de mensonges, ou polygraphe. Rapide tour du monde pour s'apercevoir que pour l'instant, ce sont surtout de fortes têtes qui en recommandent l'usage.
Mensonges, trahison et coup de pub
Drôle d'ambiance à San Marcos, au Guatemala, où les trois joueurs brésiliens du Deportivo Marquense viennent d'être soumis à l'épreuve du détecteur de mensonges. Accusés - par un jeune du club - d'avoir laissé perdre leur équipe contre Xelaju en demi-finale, Juliano Rangel, Tomas Donizete et Neto Mineiro ont passé ce test sans problèmes. Je me demande ce que la FIFPro, syndicat des joueurs professionnels, attend pour dénoncer ces pratiques policières. Les trois joueurs ont-ils été contraints ? Cela semble importer peu finalement puisque le propriétaire du Marquense, Rolando Pineda Lam, visiblement agacé, avait annoncé la couleur : le détecteur de mensonges allait "démontrer l'innocence morale des joueurs de Marquense, accusés de manière plus que légère". Avant d'ajouter : "Celui qui est à l'origine de cette rumeur, d'après le peu d'informations que j'ai, s'entraîne dans les catégories inférieures. J'ai décidé qu'il ne continuerait pas chez nous, on l'enverra en prêt la saison prochaine". Voilà qui ne devrait pas encourager les remontées d'informations au sein de ce club... Précisons enfin que le test a été conduit par le sponsor du Deportivo Marquense, une société détenue par... Rolando Pineda Lam. Joli coup de pub !
Même pas cap' !
En Bulgarie, l'ancienne gloire de la sélection nationale, Hristo Stoichkov, aujourd'hui entraîneur du Litex Lovech, a défié il y a quelques jours le patron de la Fédération bulgare de football, Borislav Mihaylov. Il l'a invité à répondre à ses questions et à se soumettre au détecteur de mensonges lors d'une émission télé qui serait retransmise en direct. Le test ultime ! Membre du Comité exécutif de l'UEFA, Mihaylov a estimé que la