Peut-on concilier les exigences du développement durable avec celles du développement économique ?

Le développement économique est le but poursuivi par les pays développés depuis la révolution industrielle. En effet, il assure le pouvoir d’un pays par le biais d’entreprises saines qui emploient et permettent donc de la sécurité et moins d’inquiétude. Cependant, ce désir d’une croissance plus rapide et toujours plus importante a conduit à une société de consommation qui endommage les ressources naturelles. C’est, d’une certaine façon, contraire au discours en faveur de l’environnement déclaré dans le rapport les limites de la croissance lors de la création du club de Rome. Après la crise financière de 2008, les pays développés ont mis du temps à conclure un accord sur le développement durable, terme apparu en 1987 et défini par un développement capable de répondre au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leur besoin. Ce-dernier résonne alors comme un fardeau avec beaucoup de coûts présents et des avantages futurs trop lointains (1). Certaines actions sont cependant entreprises et perce au niveau international pour que développement durable puisse rimer avec croissance économique (2). En effet, les gouvernements semblent peiner à considérer qu’une révolution environnementale bien menée peut mener à un nouveau type de croissance à long terme qui résulterait en innovation, création d’emplois et une meilleure gestion des ressources (3).

(1)Accorder les exigences du développement durable avec celles du développement économique semble un véritable défi. En effet, changer notre société de consommation fondée sur la croissance et l’innovation technologique induit des réformes trop couteuses et longues à mettre en place. La préservation des ressources reste une des composantes essentielles du développement durable. Ceci nécessite une consommation raisonnée des énergies non renouvelables comme le gaz, le pétrole et