Enfants à haut potentiel intellectuel : psychopathologie, socialisation et comportements adaptifs

De nos jours, lorsque vient le temps de parler de l’expérience, et non de la théorie, la recherche sur les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI) n’est pas toujours bien représentée. Si on interroge ou on regarde plusieurs publications scientifiques, la plupart des informations publiées par les chercheurs s’appuient sur la théorie et non sur la méthode expérimentale, ce qui fait en sorte que les résultats ne sont pas exacts et ne peuvent être généralisés. Il se produit parfois une inexactitude lorsque les publications scientifiques traitent de la prise en charge des enfants en difficulté alors que les recherches empiriques, qui touchent davantage au développement psychologique, neurocognitif et socio-adaptif de l’ensemble des enfants à haut potentiel intellectuel sont devenues peu présentes. C’est pourquoi il est important, selon Liratni et Pry, de faire une vraie bonne démarche scientifique afin d’avoir une identification claire des résultats du problème observé. Dans leur étude, ces deux chercheurs espèrent obtenir des données sur le développement des comportements sociaux et adaptifs des enfants à HPI. Au cours du siècle dernier, l’effet de l’environnement social sur le développement cognitif et les apprentissages furent étudiés, même si alors les concepts connaissaient moins de succès. On peut remarquer que les modèles hiérarchiques et factoriels n’avaient aucune influence sur celui-ci. Mais de nos jours, il est très important de ne pas mettre de côté les facteurs d’adaptation sociale et émotionnelle qui contribuent à l’intelligence de chacun d’entre nous. Ces facteurs peuvent influencer, positivement ou négativement, les connaissances de l’individu. C’est donc pour cette raison que les modèles théoriques sur l’intelligence intègrent davantage ces notions. Les modèles de Sternberg et al. sont des exemples d’intégration de ces notions. Sternbeg et