dadaisme et surrealisme
Le Dadaïsme surgit après les destructions de la Première Guerre Mondiale. Il défend une attitude négative pour tout ce que produit la civilisation belliqueuse (qui recherche la guerre) que contemplent les artistes du groupe "Dada".
Le mot dada, en français, appartient au langage infantile et signifie "cheval"; mais pour les artistes qui fréquentent le café "Voltaire" à Zurich entre 1915 et 1922, [Dada est n'importe quoi]. Les dadaïstes ont en commun le goût de l'absurde, du non- sens, de la provocation et de l'humour.
Mais Dada, c'est aussi [une immense révolte contre la guerre] : la guerre détruit, dada veut détruire l'ordre établi qui n'a pas su empêcher le massacre. La guerre a utilisé le progrès technique à des fins destructrices, Dada dénonce la machine, cette invention de l'homme, qui s'est retournée contre lui.
Cette prétention révolutionnaire fait du dadaïsme un mouvement anti-art.
Ses membres faisaient appel, par exemple, à des matériaux inhabituels pour créer leurs œuvres d'art.
Ce mouvement met en avant un esprit mutin et caustique (moqueur), un jeu avec les convenances et les conventions, son rejet de la raison et de la logique, et marque avec son extravagance notoire sa dérision des traditions et son art très engagé. Les artistes se voulaient irrespectueux, extravagants en affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé. Ils recherchaient à atteindre la plus grande liberté d'expression, en utilisant tout matériaux et supports possible. Ils avaient pour but de provoquer, et d'amener le spectateur à réfléchir sur les fondements de la société. Ils recherchaient également cette liberté dans le langage, qu'ils aimaient lyrique et hétéroclite (bizarre).
[Le Surréalisme]
LE SURREALISME
Issu d’une rupture avec le mouvement Dada en 1922, le Surréalisme était à l’origine un projet essentiellement littéraire, mais fut rapidement adapté aux arts visuels (la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma).