Dahir
Au Maroc, la question qui se pose est si la hiérarchie des normes juridiques est vraiment respectée. On parlera donc des règlements qui créent le paradoxe avec la hiérarchie des normes dans la constitution de 2011 notamment les circulaires et les dahirs pour après parler de la façon par laquelle on pourra éventuellement contrôler ces règlements. Si successivement la constitution, les lois organiques, les lois simples ou ordinaires, les décrets gouvernementaux, les arrêtés ministériels paraissent suivre un ordre ou une valeur juridique formelle , leur dépassement par des normes inférieures ( circulaires et notes de service) constitue une situation à la fois paradoxale et dangereuse pour la réalisation de l’Etat de droit ou la protection des droits de l’homme.
S’il est certain, d’autre part, que l’administration rectifie occasionnellement le tir, pour se conformer aux normes hiérarchiquement supérieures, c’est à la suite de contraintes exacerbées par un état de fait d’ordre interne ou externe ou à la suite de critiques de la part de certains membres de l’exécutif qui craignent pour leur privilèges. Mais une application efficace de cette hiérarchie est loin d’être une réalité. C’est une question de mentalités et d’un manque flagrant d’éthique au service de l’intérêt