Dakar
Mais, c’est bien connu, les rallyes « sportifs » affectionnent les pays aux économies incertaines parce qu’ils y trouvent des voies de communication en mauvais état. En Argentine s’y ajoutent les effets d’une terrible sécheresse qui détruit depuis prés de quatre ans, la pampa (déjà affectée par les maïs et soja OGM) et certaines provinces du nord que le rallye va consciencieusement labourer ou couvrir de poussière. Notamment dans la région chilienne du lac salé d’Atacama. Un monument naturel et aussi un havre pour de nombreux oiseaux, notamment des flamants roses, qui sont tous protégés. Comme les vigognes qui survivent dans le Nord de l’Argentine et du Chili où elles restent menacées.
Le promoteur de ce rallye aux relents faussement sportif n’est qu’une entreprise commerciale (ASO) destinée à faire du fric. Elle est également organisatrice du Tour de France et liée au groupe de presse des journaux Le Parisien/Aujourd’hui et L’Equipe. Ce qui explique que dans son édition de dimanche, l’information sur l’accident soit traitée en six lignes. A France Télévision (plus discrète cette année dans ses retransmissions), ils ont été plus pervers, expliquant, comme les organisateurs, que la responsabilité de l’accident incombait aux téléspectateurs (dont un enfant de neuf ans dans un