Fils d'Alexandre Dumas et de sa voisine de palier, Catherine Laure Labay (1793-1868), il fut placé très tôt en pension. Il fut déclaré enfant naturel, de père et de mère inconnus. Ses parents le reconnurent en mars 1831, à l'âge de sept ans. Après un difficile combat mené par ses parents pour sa garde, il fut confié à son père. C'est pourquoi il garda toute sa vie, envers son père, un profond ressentiment qui se manifesta dans ses œuvres, marquées par le thème de la désagrégation de la famille et inspirées par un certain moralisme et une certaine tenacité, il parvint tout de même à surmonter sa détresse. Admirateur de George Sand, qu'il appelait sa « chère maman », il fit de nombreux séjours dans sa propriété de Nohant et adapta pour la scène son roman _Le Marquis de _Villemer. Il fut élu à l'Académie française en 1874. Sa mort survint le 27 novembre 1895 dans sa propriété des Yvelines, à Marly-le-Roi et fut inhumé au cimetière de Montmartre à Paris. Très marqué par son enfance douloureuse et son illégitimité, il se fera le porte parole des causes singulières et dénoncera les faits de société choquants. Dans _Le Fils _naturel[1] ou Un Père prodigue[2], il critique vivement le sort réservé par la société aux femmes délaissées et aux enfants illégitimes. C'est pourquoi il fut catalogué comme auteur à scandales. Pour autant, l'écrivain se fera promoteur de la contestable Loterie des lingots d'or organisée par le pouvoir en 1851. Alexandre Dumas se distingue avec l'écriture de La Dame aux camélias, dont le théâtre réaliste, pour ne pas dire vériste, s'empara. 1848 Auteur d'un des plus grands triomphes thétraux du XIXème siècle, La Dame aux camélias, Dumas fils (1824-1895) est un écrivain à succès comme son père. A part cela, tout les sépare. Fils légitimé d'Alexandre Dumas et de sa maîtresse Laure Labay, Alexandre junior est déchiré pendant toute son enfance et son adolescence entre ses deux parents, brouillés de longue date. Parvenu à l'âge adulte,