Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.

Chers lecteurs et autres avides de culture française, si vous lisez cet article, c'est que vous avez certainement lu les textes précédents, qui ne sont autre qu'un extrait du recueil Les Contemplations de Victor Hugo, une poésie de Joachim Du Bellay s'intitulant "Les Regrets", d'une lettre tirée des Poème à Lou de Guillaume Apollinaire et enfin du poème "Matinée de printemps, Souvenir de mai 1982" de Claude Roy. Mais en quoi ces auteurs parlent-ils de nous quand ils racontent leurs histoires personnelles ?

Tout d'abord, nous allons définir ce qu'est le registre lyrique puis montrer en quoi ces textes entre dans ce registre. Alors pour commencer, le registre lyrique est un texte ou l'on peut remarquer la présence de la voix de l'auteur, ce qui crée donc une intimité avec le destinataire par l'expression des sentiments de l'auteur comme l'amour, la mélancolie ou la joie. Ces textes en font donc parti car nous voyons que Hugo exprime sa tristesse tout au long des vers, comme lorsqu'il dit « je pleurai » au vers 2. Du Bellay quand à lui montre sa nostalgie (et donc sa mélancolie) de son pays d'origine, mais cela n'est qu'implicite dans le texte. Apollinaire lui aussi exprime son manque de sa conjointe comme lorsqu'il dit « Je pense à toi ma Lou » dès le début du texte, et Roy aussi raconte son mal-être à l'idée de repenser à sa vie d'avant, alors que nous voyons dans le para-texte qu'il est atteint d'un cancer. Donc ces textes sont bien inscrit dans le registre lyrique, qui est un registre très personnel, mais dans quel but ?

Comme sous-entendu précédemment, nous pouvons remarquer que le registre lyrique employé dans ces quatre textes montre que les auteurs ont besoin de partager leurs sentiments, car il va de soi que dès que l'on commence à extérioriser ses sentiments, le destinataire est tout de suite plus engagé, il se sens plus proche de l'auteur. Et, ce dernier ne voulant pas forcément attirer la pitié