dans la bulle de tout les jours
L’épreuve consiste à expliquer en détails un texte d’une vingtaine de lignes, qui porte nécessairement sur une notion du programme. Il faut l’expliquer entièrement, dans tous ses détails, comme si l’on s’adressait à une personne n’ayant pas lu le texte et ne l’ayant pas sous les yeux. Le candidat n’est pas censé avoir déjà lu le texte, il n’est pas censé connaître la doctrine de l’auteur. Cependant, si la pensée de l’auteur a été vue en cours, ne pas hésiter à montrer au correcteur qu’on sait de quoi on parle, cela ne peut qu’être payant.
Avant de choisir cette épreuve, il faut être sûr de son choix. On lira donc d’abord les intitulés des deux sujets de dissertations, puis on lira une première fois le texte. Il faut se sentir capable de l’expliquer en détails, sans rien laisser dans l’implicite. A la deuxième lecture, on doit être capable de s’expliquer à soi-même ce dont il s’agit dans ce texte : de quoi ça parle et ce que ça dit. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut s’orienter sur les sujets de dissertation. Les dissertations ont l’avantage d’être plus libres : on ne peut pas reprocher à un candidat de conclure plus par un non que par un oui, on ne peut pas reprocher d’utiliser un auteur, ou de ne pas l’utiliser. Le commentaire de texte a l’avantage de fournir un support rassurant. Pour une dissertation, si on n’a rien à dire, on ne peut rien dire, mais dans le cas du commentaire, la matière est là, sous nos yeux, on ne peut pas ne rien avoir à dire. Cependant, l’exercice est moins libre : un texte possède un sens précis qu’il faut être capable d’exposer en détails.
L’enjeu est donc de ne pas faire de contre-sens.
Si on choisit cet exercice, alors il faut se concentrer sur le texte pour commencer à l’expliquer pour soi-même au brouillon.
La première chose, pour éviter d’avoir face à soi un bloc de texte indifférencié, me paraît être de marquer un trait à la fin de chaque phrase, pour les séparer, chaque