Au lendemain de la guerre malgré la volonté d'union de la France et Derrière le mythe résistancialiste, on observe des divisions. Les communistes ne veulent pas laisser aux seuls gaullistes la glorification de la Résistance. Deux grandes forces politiques se disputent l’hégémonie des mémoire de la Résistance Nous disposons de deux documents, premièrement d’une affiche électorale émise par le PCF pour les élections législatives d’octobre 1945, au lendemain de la guerre. Le deuxième document est un article non signé paru dans la revue gaulliste L’Etincelle n°16 le 9 aout 1947, cet article parle de l’opposition des gaullistes à la mémoire communiste. On peut voir au centre de l’affiche du PCF une « mère et son enfant » , isolés, encadrés par une carte de la France métropolitaine, la mère patrie ,caractère patriotique de l’affiche. Il semble que le mari de cette dame qui était un militant communiste a été fusillé on peut voir cela avec la « croix et cimetière » en arrière-plan, comme l’ont été d’après ce document des milliers de membres du PCF durant la Seconde Guerre mondiale « c’est par dizaines de milliers que les communistes sont tombés en héros ». En effet, selon cette affiche, le PCF présente le Parti communiste comme le "parti des 75 000 fusillés". Ce chiffre est exagéré puisque les historiens estiment à 30 000 le nombre de fusillés dont une majorité est communiste, durant l’occupation de la France, autrement dit entre 1940 et 1944 celui qui a fourni le plus « d’efforts » et « versé le plus de sang » dans sa lutte contre l’occupation « pour délivrer la Patrie ». Cette affiche de propagande participe au « mythe résistancialiste » c’est-à-dire de l’idée selon laquelle la France toute entière, et en particulier le PCF « dizaines de milliers » se sont dressés et ont massivement résisté à l’occupation nazie
Les gaullistes reproche aux communistes d’affirmer leur appartenance au mythe resistancialiste puisqu’une grande partie des Français s’est rangée