Dans quelle mesure la flexibilité du travail favorise-t-elle l'emploi ?
Le sujet invite à s'interroger sur les effets de la flexibilité du travail en matière de création d'emploi
Le plan peut s organiser en deux parties, la première rassemblant les arguments qui confirment les effets bénéfiques de la flexibilité sur l'emploi, la seconde partie présentant des arguments relativisant cette relation. Sont mobilisés ici les éléments contenus dans le dossier documentaire ; tout autre apport cohérent de l'élève est bien entendu à prendre en considération positivement.
Partie 1 :
Le développement de la flexibilité produit des effets positifs sur l’emploi.
- Une corrélation statistique visible dans le document I, où l'augmentation du nombre d'emplois à durée limitée va de pair avec la diminution du chômage à partir du milieu des années 90 (environ plus 40 points d'indice pour les contrats à durée limitée et moins 35 points d'indice pour le chômage en France)_ Avec l'amorce d'une baisse de ces emplois à partir de 2000, on observe une reprise du chômage. Les formes de flexibilité quantitative externe associée à l'emploi à durée limitée semblent avoir des effets positifs sur l'emploi.
- Le renforcement de la flexibilité a permis d'abaisser le seuil de croissance nécessaire pour obtenir une création nette d'emplois positive (écart création et suppressions d'emploi), (2% à la fin des années 90 contre 4,5% au début des années 70) ; la flexibilité favorise une croissance plus riche en emplois en la rendant moins dépendante des gains de productivité (document 2).
- Le développement du travail à temps partiel illustre une autre forme de la flexibilité au travers de la souplesse d'aménagement du temps de travail dans l'entreprise. Ce type d'emploi améliore les conditions de l'offre des entreprises de deux manières : en lui permettant de s'adapter plus rapidement aux fluctuations de la demande, d'une part et en réduisant le coût du travail du lait des réductions de charges sociales qui y sont rattachées, d'autre part. La flexibilité