Dans quelle mesure la flexibilité du travail favorise-t-elle l'emploi ?
La discrimination positive a été créée aux États-Unis non seulement en faveur des descendants d'esclaves mais aussi pour tous les citoyens souffrant de discrimination du fait de leur sexe ou de leur origine ethnique. Certains cherchent à l'étendre de nos jours en Europe.
La polémique fait notamment rage entre les partisans de la démocratie et les partisans d'une justice partiale.
Le premier à utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[1] ; elle fut ensuite reprise par son successeur à la Maison Blanche Lyndon Johnson. Leur idée était que, malgré les lois en faveur de l'égalité, les Noirs resteraient en retard par rapport au reste de la population américaine. Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence[2]. Les résultats sont jugés convaincants aux États-Unis : en 1960, 13 % des Afro-Américains appartenaient aux classes moyennes, ils sont 66 % en 2000[3].
En France, la loi du 10 juillet 1987 en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés impose à toute entreprise de 20 salariés ou plus d'employer au moins 6% de travailleurs handicapés. Depuis l'année scolaire 2000–2001 des conventions ZEP/Grandes écoles permettent à des lycéens issus des cités défavorisées d'intégrer certaines grandes écoles sans avoir à passer le concours commun. Ces zones avaient été créées en juillet 1981 par le ministre socialiste Alain Savary avec l'objectif affirmé de donner plus de droits à ceux qui ont moins.
DEFINITION DE LA DISCRIMINATION POSITIVE
La discrimination positive est un ensemble de mesures visant à favoriser certaines personnes