Dans quelle mesure la flexibilité favorise-t-elle l'emploi?
Privilégiés et démunis, élites et catégories populaires… De nos jours, beaucoup d’expressions courantes renvoient à la vision d’une société hiérarchisée, divisée socialement, opposant une « France d’en haut » et une « France d’en bas ». En même temps, le vocable « classes moyennes » semble brouiller cette opposition, surtout si l’on sait que beaucoup d’individus s’assimilent à ces dernières. Sur le plan économique et social nous pouvons donc opposer les années avant 1980 et celles d'après cette date, en effet la représentation jusqu’alors prégnante d’une société française structurée en classes sociales s’est défaite peu à peu, les nombreuses enquêtes portant sur le monde ouvrier ont disparues au profit d'une moyennisation de la société et d'une consommation de masse. Nous verrons dans un premier temps que notre société apparaît effectivement de moins en moins comme une société de classe mais qu'un clivage se maintient entre les groupes sociaux d' où l'inégalité qui est toujours d'actualité de nos jours.
2- Mais un clivage maintenu entre les groupes sociaux.
En France, il y a certes une moyennisation, mais cette dernière a des limites. En effet entre les différents groupes sociaux les écarts de patrimoine restent très élevés, il y a une opposition entre les qualifiés et les non qualifiés. Les différences entre les groupes sociaux se situent tout d'abord au niveau de l'éducation. Malgré l'aide du gouvernement avec les bourses et l'accès aux hautes études selon le mérite, ainsi que l'allongement de la scolarisation, certaines catégories sociales sont désavantagées et ont moins de chances de faire de longues études que d'autres. Prenons l'exemple d'un fils d'ouvrier, il aura beaucoup moins de probabilité d'entrer dans une grande école qu'un fils d'enseignant ou de cadre supérieur. Cette inégalité est due a l'environnement familial et au mode de vie, en effet des parents qualifiés auront par définition plus de connaissances qu'un ouvrier non