Dans quelle mesure le théâtre contemporain met-il en question les conventions théâtrale classique ?
Pourquoi les dramaturges contemporains ont-ils abandonné l’usage des conventions classiques ?
Le théâtre est un mode d’expression et un genre littéraire qui a fait son apparition dans la Grèce antique. Les représentations de théâtre se faisaient à l’occasion de festivals souvent voués au culte du dieu Dionysos, et dont les conventions étaient déjà nombreuses. Avec les siècles et les différents pays ces conventions ont changées mais sont restées nombreuse et importantes. Ainsi, au 17ème siècle en France, la règle des trois unités qui consiste à ce que la pièce se déroule en un lieu, en un seul jour et à ne présenter qu’une seule action principal et la règle de bienséance qui oblige le dramaturge à omettre les scène de guerre ou de violence pour ne pas choquer les spectateurs régissent le genre. Une œuvre théâtrale doit également être divisée en actes puis en scènes qui seront définies par l’entrée et la sortie des personnages sur scène. Ces règles principales ont été définies par L’abbé d’Aubignac dramaturge et théoricien français dans la seconde moitié du 17ème siècle et définies comme nécessaire à la vraisemblance du théâtre par le théoricien Nicolas Boileau dans Art poétique en 1674. Les pièces respectant ces règles deviendront ce que l’on appelle aujourd’hui le théâtre classique. Pourquoi ces conventions qui aident les spectateurs à se concentrer sur l’action de la pièce et ainsi à mieux les toucher et les satisfaire ont-elles été de moins en moins respectées jusqu’à être partiellement ou totalement ignorées des dramaturges contemporains? Nous allons voir que ces règles pouvaient nuire à la libre expression et au renouvellement, ce que le théâtre devenu au 20ème siècle et conclure sur la cohabitation des règles et des libertés.
Les dramaturges classiques eux-mêmes ne respectent pas toutes les conventions. Ainsi, Molière choque par deux fois le